« Camille Lacourt fait des révélations choquantes : l’ancien nageur fait face à un burn out et avoue son addiction à l’alcool ! »

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Le documentaire intitulé « Strong, aussi forts que fragile » a été dévoilé par Prime Video ce mardi 10 octobre. Ce projet se penche sur le phénomène du burn-out chez les athlètes de haut niveau. Parmi les sportifs qui ont accepté de parler de leur fragilité mentale, on retrouve la skieuse Perrine Laffont, le handballeur Valentin Porte et Camille Lacourt. Ce dernier s’est confié à La Provence pour expliquer comment il a réalisé qu’il était en plein dépression. Il raconte : « Il n’y a rien qui indique que ça devait arriver, mais ça arrive. Mais qu’est-ce qui nous arrive ? En tout cas, c’est vraiment ce que je me suis dit. Je me suis dit : ‘ok, c’est un moment difficile, mais je vais me relever, et puis en fait ça met beaucoup plus de temps que prévu et surtout, on ne voit pas le moment où l’on va se relever' ». Camille Lacourt évoquera ce problème personnel avec plusieurs personnes de son entourage et constate qu’il n’est pas le seul à souffrir de burn-out. « On se sentait tous illégitimes à dire qu’on avait eu un burn-out », avait-il constaté.

Camille Lacourt partage alors un triste point commun avec ces personnes : « On se sentait un peu faibles, un peu cons et en fait le fait que je prenne la parole, les gens se sont dit : ‘ok ça arrive à des gens qui ont réussi' ». Dans le documentaire diffusé sur Prime Video, Camille Lacourt admet également avoir été dépendant de l’alcool. « Je forçais pour faire des repas arrosés entre amis. Et si j’étais seul, je m’ouvrais plusieurs canettes de bière dès le début d’après-midi. La semaine où j’avais ma fille, je n’étais pas alcoolique ». Le surfeur Jérémy Florès évoque également sa santé mentale, qui était pour lui « un sujet très tabou pour moi, je n’en avais jamais vraiment parlé. Dans le sport de haut niveau, on ne doit pas montrer ses faiblesses aux autres athlètes donc je ne pouvais pas baisser la garde. J’avais envie de le dire mais je me suis dit que je serais vu comme un faible, c’était compliqué. Je pense qu’avec ce documentaire, certaines personnes de mon entourage vont découvrir que j’ai souffert en cachette pendant des années ».

Ainsi, ces sportifs de haut niveau espèrent, grâce à ce documentaire, pouvoir libérer la parole des autres personnes. « Le tournage a été très fort, avec des moments pas faciles. Je pense que beaucoup de gens pourront s’identifier à cette histoire. Le but est que les gens arrivent à parler, à s’ouvrir. J’ai perdu des amis par overdose ou suicide, je sais à quel point c’est un sujet sérieux dont on ne parle pas assez. Finalement cela m’a aidé moi aussi de me confier », confie Jérémy Florès.

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