Jacques Dutronc a eu une carrière musicale réussie et a eu l’occasion de travailler avec de nombreux artistes célèbres de son époque. En effet, il a collaboré étroitement avec Jacques Lanzmann, Françoise Hardy, Johnny Hallyday et Serge Gainsbourg. Avec ce dernier, ils ont même co-écrit un album qui a connu un grand succès. C’est cette complicité qui a perduré entre les deux hommes jusqu’à la mort de Jacques Dutronc. Lors d’une interview avec Audrey Crespo-Mara dans Sept à Huit, il a évoqué les soirées d’ivresse qu’ils ont passées ensemble. Ces nuits interminables pouvaient parfois se terminer au commissariat, comme il l’a avoué devant la journaliste. Heureusement, il a réussi à surmonter ses addictions, car sinon, l’alcool aurait eu de graves conséquences sur sa santé. Il en était conscient et cela a contribué à sa décision d’arrêter.
Jacques Dutronc se souvient de tout comme si c’était hier. Arrêter de boire n’a pas été facile pour lui. Comme il l’a révélé dans son autobiographie, il a dû abandonner ses addictions en raison du rôle qu’il a obtenu dans le film « Van Gogh ». Cette décision a porté ses fruits puisque le film lui a valu le César du meilleur acteur. Cependant, cette cure de sevrage a eu des conséquences sur son apparence physique. En effet, l’acteur a perdu 12 kilos en huit mois. Il explique : « Quand vous buvez beaucoup d’alcool et que vous arrêtez, vous maigrissez ». Il poursuit en déclarant : « Je n’étais pas du tout réceptif. Je n’allais pas bien, j’étais presque au fond du trou, comme on dit. Mais autant aller jusqu’au bout. Comme ça, on tape du pied et on remonte ».
Quant aux soirées mouvementées avec Serge Gainsbourg, Jacques Dutronc ne cache rien : « Lorsque nous avions épuisé tous nos bars habituels, le seul endroit où il y avait un bon bar, et qui fonctionnait tout le temps, c’était les commissariats. Celui du rond-point des Champs-Elysées était excellent. Ensuite, avec Serge, c’était plus luxueux. Il amenait ses propres vins ou cocktails et demandait à être enfermé dans les cellules, on rigolait. Nous avons connu les barreaux, mais nous avons aussi connu la vie après les vitres. C’était moins bien ».