Le 11 septembre, Didier Roustan, journaliste sportif, est décédé à l’âge de 66 ans, à la suite d’une maladie très rapide.
Didier Roustan, journaliste sportif, est décédé le 11 septembre à l’âge de 66 ans. Une disparition annoncée d’abord sur X par le maire de Cannes, David Lisnard. Effectivement, c’est dans cette commune de Provence-Alpes-Côte d’Azur que notre collègue a grandi et où il a joué au football, avant de s’entraîner auprès des joueurs du club AS Cannes. Aimant le football, il a occupé le poste de présentateur de Téléfoot ou encore de chroniqueur sur la chaîne L’Équipe.
Son décès a bouleversé de nombreux anciens joueurs de football, comme Éric Cantona, Alain Giresse ou encore Daniel Bravo. Il convient de souligner que celle-ci semble avoir été spectaculaire. Selon TV Magazine, Didier Roustan était confronté à un « cancer effrayant au foie » qui a pris sa revanche sur lui. Selon L’Équipe, cela faisait « plusieurs semaines » qu’il combattait la maladie. Cela explique pourquoi il n’est pas présent à l’antenne depuis le début de l’été. Le 22 juin dernier, lors de sa participation à L’Équipe du soir, le journaliste avait abordé son état de santé. Sans évoquer de manière directe son cancer (il n’en avait peut-être même pas encore été informé à ce moment-là), le journaliste affirmait que cela ne va « pas du tout ». Il y a peu de temps, j’ai été victime d’une intoxication alimentaire et je ne parviens pas à m’en sortir. Je me sert de cachets. « Ça ne marche pas du tout », avouait-il, mal en point, tout en précisant qu’il allait « faire avec ».
Parmi les personnalités qui lui ont rendu hommage, on peut citer Michel Denisot, qui a donné une interview à Europe 1 le jour de sa disparition. Le journaliste de 79 ans exprimait avec émotion : « Nous avions un lien très fort, j’ai beaucoup de difficulté à parler de lui à présent », rappelant avoir collaboré avec lui pendant des années en tant que commentateur. Lorsqu’on exerce nos professions, nous passons beaucoup de temps ensemble, souvent plus qu’avec nos familles, ce qui nous rapprochait et créait une véritable affection. […] « Aujourd’hui, c’est vraiment difficile », déclarait-il, le cœur serré.