Affaire Grégory : Le premier directeur de l’enquête est convaincu qu’il n’y avait qu’un seul meurtrier

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La chaîne TFX diffuse son émission Chroniques criminelles le samedi 28 septembre à 21h05. Cette fois-ci, nous examinerons une affaire qui n’a pas encore donné son verdict, celle du petit Grégory. Un enfant dont le père raconte son expérience dans une bande dessinée à venir.

Ce samedi, Chroniques criminelles reviendra sur l’affaire du petit Grégory, qui a connu de nombreux événements à travers les dernières années. Le 16 octobre 1984, Gregory Villemin, âgé de 4 ans, a été enlevé et assassiné, un crime qui n’a toujours pas été révélé et dont la médiatisation a longtemps dépassé le seul cadre de Lépanges-sur-Vologne, lieu de son événement. La question sera d’ailleurs traitée sous un jour spécifique, lors de la sortie d’une bande dessinée, le 3 octobre prochain.

Jean-Marie Villemin : la liberté d’expression du père du jeune Grégory
Le roman graphique, simplement intitulé Grégory, sera l’occasion de faire entendre la voix de Jean-Marie Villemin, le père de l’enfant, notamment par sa préface. Il sera écrit par Christophe Gaultier et Pat Perna et abordera, toujours à travers le point de vue du père, le premier procès de l’affaire, ainsi que les drames vécus par le couple Villemin. Deux parents, Christine et Jean-Marie, ne seront pas présents dans la presse à la sortie de cette œuvre, comme l’a indiqué leur éditeur, afin de préserver leur anonymat au maximum.

Selon l’avocat des parents de Grégory, il est possible que quelqu’un finisse par s’exprimer à l’occasion de la sortie de la bande dessinée.
Inspiré par ce livre graphique, Jean-Marie Villemin n’a été très peu visible à l’écran. Au cours de près de 40 ans d’une affaire dont la procédure judiciaire est toujours en cours, il a été interviewé dans le programme La marche du siècle, dans les pages de La Croix et dans la postface du livre Mes procès insolites. Un livre écrit par Thierry Moser, l’avocat des parents Villemin, qui a défendu l’importance de la bande dessinée Grégory, publié sur France 3 : Je suis naïf de penser que quarante ans après les événements et à l’occasion de la sortie de la bande dessinée, quelqu’un finira par s’exprimer, car des individus sont conscients et se sont taire depuis trop longtemps. Et il ne fait aucun doute que les expertises aboutissent à des résultats. Dans d’autres cas isolés (…), des personnes ont été interrogées des années après les événements. Quelques individus ont peur de s’exprimer, de faire la une des journaux, mais certains peuvent avoir une conscience.

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