Le 4 novembre 2023, la 11ème édition de la Star Academy a été lancée par TF1, dirigée une fois de plus par Michael Goldman ! En plus des nouveaux pensionnaires du château de Dammarie-en-Lys, une partie du corps enseignant a également été remaniée. En effet, Yanis Marshall, qui enseignait la danse, a été remplacé par Malika Benjelloun. Quant à Cécile Chaduteau, la nouvelle professeure d’expression scénique, elle succède à Laure Ballon. « Ils ont des projets personnels compliqués à mettre en place si on leur prend trois mois », a déclaré Jean-Louis Blot, l’un des producteurs du télé-crochet musical, pour mettre fin aux rumeurs de mésentente. Lancée au début des années 2000, la Star Academy a permis de faire découvrir de nombreux artistes qui ont marqué la scène française, tels que Jenifer, Elodie Frégé, Olivia Ruiz, Nolwenn Leroy et Grégory Lemarchal.
Bob Sinclar mis à l’honneur grâce à la Star Academy
En évoquant l’émission phare de TF1, il est difficile d’ignorer Love Generation, le titre emblématique de Bob Sinclar. Pour rappel, cette chanson est devenue la bande originale du générique de la Star Academy en 2005, dès la cinquième saison plus précisément. Ce lundi 13 novembre 2023, lors d’une interview accordée au Figaro la nuit, le DJ a naturellement réagi au succès de ce hit. C’est Pascal Nègre, l’ancien patron d’Universal Music France, qui l’avait d’ailleurs contacté pour obtenir l’autorisation d’utiliser son œuvre. Cependant, n’ayant pas négocié un cachet plus élevé, Bob Sinclar toucherait des droits d’auteur assez modestes malgré la diffusion constante de Love Generation à la télévision. « Ce n’est pas énorme car la musique est fractionnée. Ils n’utilisent que trente secondes sur les trois minutes de la chanson », a-t-il révélé en toute transparence.
Comme l’a indiqué TV Magazine, l’un des représentants de la French Touch a expliqué que Love Generation aurait rapporté pas moins de 150 000 euros depuis 18 ans. Cependant, cette jolie somme revient également aux auteurs-compositeurs qui ont contribué à sa création. « Ce n’est pas le jackpot, ni le loto. À la fin, il nous reste 20 000 euros chacun. À chaque fois que ça passe à la télé, on me dit que je suis riche… J’aimerais bien ! », a également ajouté Bob Sinclar avec humour. De cette belle expérience, l’ex-compagnon d’Ingrid Aleman ne tire que du positif : « C’est la clé du basculement de mon succès aujourd’hui. Je savais qu’en 2005, il fallait prendre un virage. Martin Solveig avait déjà sorti des titres… David Guetta faisait des chansons assez commerciales à ce moment-là. Je sentais la scène électro changer. Tout devenait un peu commercial. » Un choix qui lui a également permis de connaître une ascension fulgurante !