Un nouveau procès associant le nom d’Emmanuel Macron débutera à Paris le 17 janvier. Au tribunal correctionnel, 13 personnes seront jugées pour avoir prévu des actions violentes contre des migrants, des élus et le président de la République. Parmi ces individus, quatre sont soupçonnés d’avoir planifié un attentat contre le chef d’Etat.
Les origines du procès
C’est grâce à une enquête approfondie menée par les enquêteurs, qui ont fouillé des discussions privées et infiltré des groupes Facebook, que l’on en est arrivé à ce procès. Il est apparu que certains individus avaient prévu de s’en prendre au président de la République, en 2018, lors de l’un de ses déplacements dans le cadre des commémorations du centenaire de l’Armistice de 1918. Un Isérois de 62 ans est notamment soupçonné d’avoir joué « un rôle de premier plan dans la conception et la réalisation » de ce projet.
Les accusations
Les quatre hommes, actuels ou anciens membres de l’association des « Barjols », sont jugés pour « délit d’association de malfaiteur en vue de la préparation d’actes de terrorisme ». Les propos tenus lors des discussions privées et sur les groupes Facebook sont accablants pour les prévenus, l’un d’eux suggérait notamment de « lors d’un bain de foule, lui serrer la main, le tirer vers soi, et lui trancher la gorge ou lui donner un coup de couteau », révèle Radio France.
Emmanuel Macron menacé à plusieurs reprises
Depuis qu’il a pris ses fonctions en tant que président, Emmanuel Macron a été exposé à des menaces récurrentes, qui ont augmenté en intensité durant le mouvement des Gilets jaunes. Plusieurs individus ont été condamnés pour avoir proféré des menaces à l’encontre du président de la République ou de sa famille sur les réseaux sociaux. Emmanuel Macron a également déjà été pris pour cible physiquement, lors d’un déplacement dans la Drôme en juin 2021, il avait reçu une gifle, son agresseur a été condamné à quatre mois de prison ferme. Ces menaces répétées prouvent que le climat de tension autour de la personne du président de la République est malheureusement toujours présent en France.
En conclusion, ce procès qui s’ouvre à Paris met en lumière les menaces réelles auxquelles est confronté Emmanuel Macron, président de la République française. Les enquêtes menées par les autorités ont permis de découvrir des projets violents visant non seulement le chef d’État, mais également des migrants et des élus. Les propos accablants tenus par les prévenus démontrent la gravité de ces menaces. Malheureusement, ces dernières se sont amplifiées ces dernières années, notamment durant le mouvement des Gilets jaunes. Il est important que les autorités continuent de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de tous les citoyens, en particulier celle des personnalités publiques.