Les pères qui se sentent dépassés par leurs enfants sont-ils forcément de mauvais grands-pères ? C’est une question que l’on pourrait poser à Gérard Jugnot. Non seulement il est père, mais depuis 2013, année où son fils Arthur et la chanteuse Cécilia Cara sont devenus parents du petit Célestin, il est également grand-père. Vendredi 6 novembre, l’ancien membre de la troupe du Splendid, actuellement à l’affiche du film « Comme par magie » dans lequel il joue un grand-père complètement décalé, a admis lors d’une interview sur RTL qu’il n’avait pas toujours été à la hauteur avec son fils unique. « Quand je suis devenu père, j’ai rapidement fini célibataire, ou du moins divorcé. Et il y a eu des moments terribles. Moi aussi, j’ai vécu l’expérience du mouche-bébé », a-t-il confié.
Par ailleurs, le complice de Christian Clavier a raconté une anecdote amusante aux auditeurs. « Quand je suis allé pour la première fois à la pharmacie, je regardais les couches. Quand je voyais ‘4 kilos’, ‘5 kilos’, je pensais que c’était le poids des excréments. Il est vrai qu’on est complètement désemparés. On ne sait pas pourquoi ils pleurent. S’ils ont faim, si ce sont les dents. C’est très compliqué. On se sent vraiment désarmés », a-t-il raconté.
Dimanche 19 novembre, une interview dans laquelle l’acteur évoque sa relation avec son petit-fils sera diffusée sur RFM. « Je m’en occupe un peu, mais pas autant que ça. Je suis un peu comme dans le film, j’ai beaucoup de choses à faire », a déclaré Gérard Jugnot, qui ne se considère pas comme un « papy gâteau ». Il a également avoué avoir longtemps donné à son petit-fils un surnom surprenant. « Je l’appelais Buster Keaton (un acteur américain, ndlr) parce qu’il était très sérieux avec moi », a-t-il lancé, en riant.
En conclusion, on peut dire que le fait d’être dépassé par son enfant ne fait pas de quelqu’un un mauvais grand-père. Gérard Jugnot en est un exemple, avec ses aveux sur sa relation parfois compliquée avec son fils et sa façon un peu décalée de s’occuper de son petit-fils. Cela montre que chaque personne peut s’adapter à sa manière à la paternité et à la relation avec leurs petits-enfants. L’important est d’être présent, même si ce n’est pas de manière constante, et de créer des moments de complicité et de rire avec eux.