À 88 ans, un membre éminent de la famille royale britannique a démontré une vigueur remarquable en matière de devoirs officiels, surpassant même des membres plus jeunes de la famille, y compris le Prince William. Il s’agit de la Princesse Anne, sœur du Roi Charles III, qui a pris part à une quantité impressionnante d’engagements royaux dès le début de l’année 2024. Selon les chiffres publiés par le Daily Mail, du mois de janvier à la fin d’avril, la Princesse a cumulé soixante-huit jours de travail, répartis sur cent-soixante-douze engagements officiels, ce qui représente une augmentation de 2 % de son activité par rapport à la même période de l’année précédente.
Cette charge de travail substantielle place la Princesse Anne bien devant d’autres membres de la famille royale, y compris le Prince William, qui semble avoir réduit ses propres engagements. Le Duke of Kent, âgé de 88 ans et cousin de la feu Reine Elizabeth II, ainsi que le Duc de Gloucester, âgé de 79 ans, ont également montré une activité notable, bien que moindre en comparaison. Ces chiffres illustrent non seulement l’engagement continu de la Princesse Anne envers ses devoirs royaux mais soulignent également la pression qu’elle peut ressentir pour maintenir le fonctionnement de la monarchie en ces temps difficiles.
Des défis de santé impactent les engagements de la famille royale
L’année 2024 s’avère particulièrement éprouvante pour la famille royale britannique, confrontée à des enjeux de santé affectant plusieurs de ses membres clés. Le Prince William a dû adapter son emploi du temps pour prendre soin de sa famille, spécialement après que Kate Middleton ait subi une opération importante et face à son traitement pour une forme non précisée de cancer. De même, le Roi Charles III lui-même a été moins visible en raison de ses propres problèmes de santé, bien qu’il ait repris les engagements publics fin avril.
Ces circonstances ont inévitablement mené à une diminution globale des apparitions publiques de la famille royale, avec une chute de 25,6 % des engagements comparativement à l’année précédente. La « monarchie resserrée » voulue par Charles III se trouve ainsi dans une période de moindre activité, exacerbée par la maladie de deux de ses figures proéminentes. En ce contexte, la Princesse Anne s’est révélée être un pilier de stabilité et de résilience, assumant à elle seule un tiers des engagements royaux des quatre premiers mois de l’année.
La situation actuelle de la famille royale britannique reflète la complexité et les défis auxquels est confrontée toute institution lorsque ses membres sont affligés par des problèmes de santé. La capacité de la Princesse Anne à maintenir un rythme de travail aussi soutenu, malgré les difficultés personnelles et celles de sa famille, témoigne de son dévouement et de son importance cruciale pour le maintien des traditions et des responsabilités de la monarchie britannique.
