Madeleine McCann : une jeune Allemande affirme être la fillette disparue
Le 3 mai 2007, Madeleine McCann, une fillette britannique de trois ans, disparaissait à Praia da Luz au Portugal. Depuis, ses parents Kate et Gerry McCann n’ont jamais cessé de chercher leur fille, qui est devenue l’un des cas de disparition les plus médiatisés de l’histoire. Plus de seize ans après sa disparition, une jeune femme allemande de 21 ans affirme être Madeleine et a lancé un appel à Kate et Gerry McCann sur les réseaux sociaux.
Des similitudes troublantes
Sur son compte Instagram, @iammadeleinemcannreal, la jeune femme publie des photos d’elle montrant des similitudes frappantes avec la petite fille disparue, notamment les fossettes, les grains de beauté et la couleur des cheveux. Elle explique également que sa grand-mère lui avait parlé de sa famille et du fait qu’elle avait été “blessée par un pédophile”. Elle estime que la personne qui l’a agressée sexuellement ressemble à l’un des suspects listés sur le site findmadeleine.com.
Des autorités ignorantes
La jeune femme, qui réside actuellement en Pologne, s’est rendue auprès des autorités polonaises et britanniques pour faire entendre son témoignage, mais affirme que ces dernières n’ont pas pris sa requête au sérieux. C’est pourquoi elle a lancé cet appel public sur Instagram, où elle a déjà été suivie par plus de 4 000 personnes. Elle demande à ce qu’un test ADN soit réalisé pour clarifier la situation.
Une possible issue à l’affaire ?
Ce vendredi 17 février, la jeune Allemande a affirmé en story être en contact avec un membre de la famille McCann et qu’un test ADN pourrait être bientôt réalisé. Pour le moment, les parents de Madeleine McCann n’ont pas commenté publiquement cette affaire.
L’affaire Madeleine McCann a été rouverte en juin 2020, après que la police allemande ait annoncé avoir trouvé un nouveau suspect. Depuis avril 2022, de nouvelles preuves ont été découvertes, et l’enquête se poursuit toujours. Si la jeune femme se révèle être la vraie Madeleine, cela pourrait être la clé pour résoudre l’une des plus grandes énigmes de l’histoire de la police britannique. Mais pour l’heure, il convient d’attendre les résultats du test ADN pour en savoir plus.