Mort d’Émile : L’enquête relancée après les résultats d’analyses des ossements

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Depuis son décès en juillet 2023, les circonstances entourant la mort de l’enfant Émile S. demeurent énigmatiques, et l’enquête semblait être dans l’impasse. Cependant, de récentes analyses génétiques pourraient raviver l’enquête, comme indiqué par « La Provence » le vendredi 27 septembre.

Le temps s’est figé dans le Haut-Vernet le 8 juillet 2023, suite à la disparition du jeune Émile. Après une longue période d’investigation, ses restes ont été découverts en mars dans les environs de la commune par une randonneuse, sans que les circonstances de son décès ne soient clairement établies. L’enquête avait repris avec vigueur, cherchant à élucider le décès du jeune garçon. Depuis l’installation du renommé laboratoire d’analyse du professeur Christian Doutremepuich dans le cadre de cette affaire, un nouvel élan a été donné à cette enquête, laquelle pourrait bientôt évoluer vers une nouvelle direction. En effet, les conclusions des tests d’ADN effectués sur les restes osseux et les habits appartenant à Émile ont été transmises au magistrat instructeur du Pôle criminel d’Aix-en-Provence, comme l’a indiqué La Provence le vendredi 27 septembre.

Si le contenu du rapport est toujours confidentiel, le journal révèle que les analyses effectuées par le professeur Doutremepuich ont conduit à des progrès significatifs, susceptibles de potentiellement entraîner un changement radical dans l’affaire, relançant ainsi intégralement l’enquête. De multiples hypothèses ont été évoquées suite au commencement des analyses d’ADN, sans que des solutions ne soient encore identifiées à ce stade. Cependant, les enquêteurs demeurent vigilants, le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, ayant précédemment déclaré que ce dossier demeure « très actif ».

Suite à la mise au jour des restes du jeune garçon et à leur examen, il était envisagé la possibilité de la présence d’un ADN non familial. À l’heure actuelle, il n’y a pas d’indication quant à la conclusion de l’analyse des effets personnels d’Émile menée à une telle découverte. Cependant, si cette hypothèse venait à se confirmer, l’affaire ne serait pas résolue pour autant. Les enquêteurs devraient encore procéder à la comparaison de cet ADN avec celui des résidents du Vernet, en particulier ceux du hameau du Haut-Vernet. Une tâche complexe, selon l’avocate représentant les grands-parents maternels d’Émile, Isabelle Colombani. Le souci réside dans le fait que l’ADN de tous les individus résidant au Vernet et au Haut-Vernet n’a malheureusement jamais été prélevé, déclarait-elle le 26 septembre à La Provence. Cette affaire mérite d’être surveillée de près.

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