Le psychanalyste et cinéaste Gérard Miller est désormais au centre d’une troisième accusation pour viol sur mineure, en plus d’être ciblé par plusieurs allégations d’agressions sexuelles et de viol, des accusations qu’il réfute vigoureusement.
Une nouvelle vague d’accusations de violences sexuelles s’abat sur Gérard Miller. Dans les dernières heures du mardi 20 février, Aude G. a officiellement porté plainte pour viol sur mineure auprès du magistrat responsable, suite à l’annonce de son avocate, Marie-Paule Pioli, confirmant ainsi des révélations faites par Le Parisien.
Cette plainte constitue la troisième action en justice accusant le psychanalyste de violences sexuelles. Mediapart a exposé une des plaintes tandis que l’autre, sous forme de pré-plainte, a été rapportée par Elle, s’appuyant sur des témoignages recueillis par ces publications. En parallèle, Gérard Miller se voit reprocher par plusieurs femmes d’avoir commis des agressions sexuelles et des viols, des allégations qu’il conteste fermement.
Les événements décrits dans cette troisième plainte auraient eu lieu entre la fin novembre et le début décembre 2001, période durant laquelle la plaignante suivait sa dernière année de lycée en filière littéraire et avait 17 ans. A l’époque, l’accusé était âgé de 53 ans.
La future étudiante en psychanalyse, désireuse de contribuer au journal de son école, lance un appel à Gérard Miller, envoyant un message manuscrit par l’intermédiaire d’Europe 1, comme l’explique son avocate sur BFM-TV. Elle et son amie avaient pris soin de mentionner leur âge dans cette correspondance.
Lors de leur première rencontre, organisée après une réponse inespérée de Miller, elles sont accompagnées d’un camarade de classe, ce qui semble déplaire à Miller qui s’attendait à voir uniquement Aude et Audrey, les qualifiant leur accompagnateur de « garde du corps ». Au cours d’un second rendez-vous, Miller suggère une séance d’hypnose. Bien que la proposition intrigue la plaignante, son amie décline, poussant Miller à adopter une position de tout ou rien, les conduisant à quitter les lieux.
Au troisième rendez-vous, Aude G. se voit conviée à un brunch en compagnie de Laurent Ruquier. Après le brunch, elle suit Miller chez lui, un lieu qu’elle avait déjà visité. C’est là qu’elle se sent oppressée, dans un état de semi-conscience, se sentant vulnérable et désorientée. Son avocate précise que la plaignante ne se souvient pas si elle était sous l’effet de l’hypnose ou d’une substance chimique potentiellement administrée à son insu.
C’est au cours de cette rencontre que Gérard Miller aurait commis des violences sexuelles à l’encontre d’Aude G., incluant un viol par fellation. Ces actes lui ont été imposés, souligne l’avocate de la victime.
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