Raphaël Glucksmann Répond Sans Ambiguïté à la Tentation de Matignon : « Je ne suis pas prêt »

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Alors que le Président de la République, Emmanuel Macron, recherche activement un nouveau Premier ministre, le nom de Raphaël Glucksmann a récemment été évoqué comme une hypothèse concevable. Cependant, ce scénario est à exclure d’après l’eurodéputé PS-Place Publique, qui s’est exprimé sur le sujet dans un entretien publié ce jeudi 22 août par Le Point. Dans un franc discours, le compagnon de Léa Salamé a précisé sa position sur les spéculations en matière de désignation à Matignon. Un coup net aux rumeurs de Matignon Quant à savoir s’il se sent capable de diriger la France, Raphaël Glucksmann a répondu à cela avec un camerounais. « Suis-je prêt aujourd’hui à gouverner la France? Ai-je travaillé à un projet pour le pays pendant des mois, parcourant la France et discutant avec les principaux acteurs du pays? Non », a avoué l’honnête. Ainsi, même si les spéculations et les tentations de Matignon existent, Glucksmann reconnaît le poids et la dignité des fonctions. « Je tiens presque sacré ces fonctions », a-t-il précisé, démontrant ainsi qu’il ne prendrait jamais à la légère la présidence du gouvernement français. Cette attitude prudente et responsable contraste avec les déclarations hâtives de nombreux prétendus à la direction du pays. Le Président Macron fait du porte-à-porte auprès de Glucksmann Le Point révèle qu’Emmanuel Macron n’a jamais fermé la porte à une intervention de Raphaël Glucksmann dans le top officiel. En fait, le président aurait invité à plusieurs reprises Raphaël Glucksmann à rejoindre son gouvernement, à prendre en charge les ministères de l’Europe et des Affaires étrangères. Malgré les appels du chef d’état, Glucksmann paraît pour l’instant peu disposé à franchir le pas.

Il est clair que Macron voit en lui un allié stratégique potentiel compte tenu de son engagement européen et de son poids au sein de la gauche modérée. Cependant, pour le moment, Glucksmann ne veut pas s’occuper de toute fonction exécutive directe, il n’a donc pas cédé à la tentation d’accepter le poste du gouvernement sans expérience suffisante. Propos qui frappent le PSRaphael Glucksmann a attiré l’attention du Parti socialiste par ses paroles. Dans cet entretien, l’eurodéputé a critiqué ouvertement la stratégie des partis de gauche, y compris du PS, affirmant que les partis de gauche n’ont pas travaillé autant que La France insoumise. Fini ces années-ci ; ils ont découvert un sentiment d’infériorité politique, intellectuelle et même psychologique envers La France insoumise. Il y ait quelque chose de vrai et beaucoup d’autres réactions choquées dans la déclaration de Glucksmann. Une personne proche d’Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, a déclaré au Figaro que Raphaël avait pris le melon. Elle a fustigé le jeune homme pour ne pas montrer assez de reconnaissance envers le PS, car le parti avait soutenu sa campagne aux élections européennes. Une autre membre du PS affirme que Gluckmann n’est pas complètement à côté de la plaque. Cependant, elle a en même temps critiqué le calendrier choisi par l’eurodéputé pour cela, c’est-à-dire juste avant la réunion avec Macron. Que recherchait-il avec ce geste? Cela flirte avec les limites du mercenariat.

Un capital politique indéniable mais une prudence affirmée En fin de compte, en dépit des spéculations et des polémiques engendrées par ses déclarations, Raphaël Glucksmann continue d’être une des figures importantes de la scène politique française. Son capital politique est indéniable, partant déjà du fait de son positionnement pour les questions européennes et son engagement envers les droits de l’homme. Cependant, sa grande prudence quant à elle d’intégrer au gouvernement a été clairement révélée dans la réponse que le politicien a apporté quant à sa possible nomination à Matignon. Cette position montre que pour le moment, Glucksmann préfère consolider son projet politique en dehors de l’exécutif. D’autre part, il réalise aussi les attentes qui sont placées sur lui. Mais loin de se laisser entraîner à prendre une décision immédiate, il a choisi de reporter un engagement politique concret pour se préparer, davantage et mieux dans l’avenir. De cette manière, il se différencie clairement d’autres personnalités politiques qui disent oui à des fonctions impactantes sans avoir réellement pensé à long terme qu’est-ce que cela va impliquer pour eux. Raphaël Glucksmann prend ses distances.

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