Un an de prison avec sursis requis contre Nicolas Bedos pour des accusations d’agressions sexuelles

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Le suspect a admis avoir des problèmes avec l’alcool, mais a affirmé qu’il suivait une thérapie et qu’il consommait moins d’alcool aujourd’hui, tout en se tournant vers sa compagne, Pauline Desmonts, assise au premier rang, ainsi que vers sa sœur et sa mère, qui étaient également présentes.

La défense a affirmé que « Oui, il a un problème avec l’alcool, mais ce n’est pas parce qu’il était ivre qu’on peut lui attribuer n’importe quoi! ». « L’alcoolisme entraîne des répercussions désastreuses tant pour lui que pour les autres, mais il s’agit d’une maladie associée à une dépression », a ajouté Me Julia Minkowski.

Après avoir été convoquée à la barre plus tôt pour témoigner, la plaignante a rencontré des difficultés à raconter la soirée, sa voix étant emportée par des larmes lorsqu’elle a dû simuler l’agression. Je ne sais pas combien de temps cela a duré. « J’ai découvert qui était cet individu, ses regards m’ont effrayé », a-t-elle expliqué, en se plaçant dans son sweat à capuche gris. « La plainte est si coûteuse, je ne peux plus dormir… » « J’aurais préféré qu’il n’y ait pas cela », a continué la jeune femme, « mais c’est sérieux ».

Deux autres femmes critiquent sa conduite.
Les deux autres jeunes femmes qui ont critiqué le comportement du réalisateur ont été les premières à écouter ce témoignage. Dans la nuit du 11 au 12 mai 2023, l’une d’entre elles, serveuse dans un bar parisien, a rapporté aux enquêteurs que Nicolas Bedos l’avait attrapée par la taille et l’avait embrassée dans le cou, alors qu’il était ivre.

La deuxième infraction, considérée comme du harcèlement sexuel, remonte à juin 2018. Le cinéaste est accusé d’avoir posé le doigt sur le ventre d’une jeune femme et de lui avoir demandé de l’embrasser, puis de la suivre alors qu’elle allait aux toilettes. Après avoir mentionné ces événements, l’avocate de la défense a sollicité la décision du tribunal de ne pas reconnaître l’agression et le harcèlement. Selon Me Minkowski, un bisou dans le cou est désagréable, mais il ne s’agit pas d’une agression sexuelle.

Il n’y a pas eu de plainte de la part de ces deux femmes, mais l’une d’entre elles a déclaré à l’ouverture du procès qu’elle serait partie civile. Le jugement sera prononcé par le tribunal correctionnel de Paris le 22 octobre.

Nicolas Bedos, un réalisateur provocateur, a entraîné l’élite du cinéma français, de Jean Dujardin (« OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire ») à Isabelle Adjani (« Mascarade »), en passant par Daniel Auteuil, Guillaume Canet et Fanny Ardant. Depuis plusieurs mois, plusieurs personnalités du cinéma français font face à des accusations de violences sexuelles.

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