Après des années de confrontation, Élisabeth Borne et Gérald Darmanin laissent les différends de côté pour unir leurs forces. Interrogée par Le Parisien le mercredi 21 août, Élisabeth Borne a parlé de sa relation avec le ministre de l’Intérieur et de ses aspirations politiques pour l’avenir. Alors qu’elle souhaite prendre la direction du parti Renaissance, la leader a révélé avoir une vision collégiale du leadership qu’elle partage désormais avec Gérald Darmanin. Une relation apaisée avec Gérald Darmanin Alors qu’ils ont été à couteaux tirés depuis des années, leurs relations se sont apaisées au cours de l’interview. « Je partage la même vision sur cette nécessité d’avoir une approche collégiale avec Gérald Darmanin », a expliqué Borne, soulignant ainsi une tendance vers une coopération détendue. Ce changement est encore plus frappant au fait que Borne affirme qu’on l’a également invitée à la rentrée de son homologue du gouvernement. Son intention d’y aller est « Je vous confirme, Gérald Darmanin m’a invité à sa rentrée et je compte y aller », une preuve que leur collaboration s’est améliorée et qu’elle le partage de tout cœur.
Une vision partagée du parti Renaissance
De l’entretien, Élisabeth Borne a également annoncé son intention de concourir pour le poste laissé vacant par Stéphane Séjourné. Pour Borne, un tel leadership nécessiterait un travail collectif dans lequel toutes les composantes du parti présidentiel seraient impliquées. « Beaucoup d’entre nous veulent faire ce travail collectif », a-t-elle soutenu, ajoutant que cette approche collégiale est nécessaire pour conserver une unité à Renaissance. Borne a cité d’autres représentants du parti tels que Clément Beaune, Aurore Bergé, Sylvain Maillard, Olivia Grégoire et Agnès Pannier-Runacher. La députée de la 6ème circonscription du Calvados a également mis en avant les Jeunes avec Macron, les qualifiant d’acteurs essentiels du parti de la renaissance. Un poste convoité par Gabriel Attal
Malgré le ton de Borne, il convient de noter que d’autres noms ont été mentionnés pour le poste laissé vacant par Stéphane Séjourné. Comme rapporté par le Canard Enchainé, Gabriel Attal, ancien Premier ministre démissionnaire, est également considéré comme un rand candidat pour le poste, ce Borne a salué comme président de notre groupe à l’Assemblée nationale. Bien que Borne ait déclaré qu’Attal est le bienvenu sur le terrain, le message est clair qu’il vaudrait mieux qu’il reste en tant que président du GPA que de postuler pour diriger Renaissance.
Renaissance’s Presidency Challenges. Bien que les déclarations d’Élisabeth Borne concernant sa direction de Renaissance semblent accroître sa lutte pour le pouvoir, ses déclarations indiquent que le problème n’est pas simplement un désir de s’approprier plus de pouvoir. En fait, l’un des aspects soulignés par Borne est qu’en tant que secrétaire générale, le poste au sein du parti exigerait un engagement exclusif et non pas des tâches partielles. Outrageusement, il est difficile pour une députée de jouer un rôle dans l’assemblée tout en occupant ce poste. Par conséquent, Borne insiste pour que le futur président soit pleinement impliqué et rien d’autre, ce qui est une preuve de perspicacité exprimée pour éviter la dispersion des responsabilités. L’analyse suggère ainsi que Borne ferait en sorte d’introduire une nouvelle vague de leadership claire et efficace dans Renaissance. Un nouvel avenir politique. L’entretien avec Élisabeth Borne marque un nouveau départ dans la carrière politique de cette femme. En effet, non seulement Borne exprime pour la première fois un désir de diriger Renaissance, mais elle s’engage également sur la voie de l’unité et met fin à l’antagonisme entre elle et Darmanin. Ces changements ouvrent la voie à une nouvelle phase du paysage politique français, compte tenu de la possible transition de Renaissance. En fait, soutenue par une variété de partisans de premier plan et endossant une vision collective du leadership, Borne semble devenir un acteur politique clé dans l’avenir de Renaissance et de sa majorité. Bien que le chemin vers la direction ne soit pas clair, Borne a déjà indiqué qu’elle était prête à prendre le poste nécessaire pour atteindre cet objectif.