Attention ! Pénurie de diesel à prévoir cet hiver : soyez prêts !

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Les conséquences de l’hiver seront sans précédent pour la France. Comme nous l’avons déjà signalé, le phénomène El Niño pourrait entraîner des conditions météorologiques difficiles à partir de la mi-hiver et jusqu’au début du printemps. Cela s’annonce donc comme un hiver rude et froid, une conséquence directe du dérèglement climatique. Cependant, ce n’est pas tout, car l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a sonné l’alarme concernant plusieurs pays européens, dont la France. Selon l’AIE, nous pourrions avoir du mal à nous approvisionner en pétrole cet hiver, ce qui entraînerait une hausse des prix du diesel. En d’autres termes, une pénurie est fort probable. Dans son rapport, l’AIE prédit que l’Europe devra dépendre davantage des importations pour s’approvisionner, ce qui sera d’autant plus difficile avec les contraintes météorologiques. Mais est-ce que cela devrait nous inquiéter outre mesure ? Voyons cela.

Quel sera le prix du diesel en 2023 ? L’AIE estime qu’il faudra peut-être un autre hiver doux pour éviter les pénuries. En effet, dix mois après l’entrée en vigueur de l’embargo de l’UE sur le pétrole russe, les raffineurs européens continuent de rencontrer des difficultés pour augmenter leurs capacités de production de diesel. Il semblerait que nous ayons très peu d’options pour garantir des stocks suffisants dans les mois à venir. L’AIE recommande donc un rebond des rendements des raffineries tout en augmentant les importations. Du côté des prix, on peut s’attendre à une hausse significative, comme c’est déjà le cas. Il est indéniable que les contraintes d’approvisionnement font augmenter le prix à la pompe, sans surprise. La semaine dernière, en France, le prix du diesel a atteint 1,89 euro le litre, tandis que le sans plomb 95 a atteint 1,86 euro.

Attendez-vous donc à payer plus cher le diesel cet hiver. Avec l’embargo de l’UE, il est difficile de s’approvisionner dans certaines régions, en particulier en Russie, en raison des conflits. De plus, le conflit entre la Palestine et Israël affecte également les spécialistes, ce qui pourrait entraîner une augmentation du prix du baril de pétrole. Cependant, on peut constater une certaine accalmie du côté des prix de certains carburants, qui ne dépassent pas la barre symbolique des deux euros. Certains commencent même à baisser, comme le sans plomb 95-E10, qui est passé de 1,910 euro à 1,863 euro vendredi 29 septembre. Il était même à 1,944 euro la semaine précédente. En revanche, le prix du diesel continue d’augmenter, ce qui ne réjouit pas les automobilistes. Reste à savoir si cette situation perdurera pendant l’hiver.

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