Disparition de Delphine Jubillar : Deux Indices Clés Qui Suggèrent un Élément Inhabituel

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Delphine Jubillar n’a pas manifesté de présence depuis le mois de décembre 2020. Le jeudi 26 septembre 2024, la Cour d’appel de Toulouse a validé la décision de renvoyer Cédric Jubillar, considéré comme le principal suspect dans la disparition de son épouse, devant la cour d’assises. Dans ce contexte, le journal « Le Parisien » a obtenu un document qui examine cette décision et met en lumière deux aspects pertinents relatifs à l’enquête.

Alors que Delphine Jubillar reste toujours disparue depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020, son époux, considéré comme le principal suspect dans cette affaire, bien qu’innocent présumé, persiste à demander sa libération. Cependant, l’individu placé en détention depuis juin 2021 devra se présenter devant la Cour d’assises du Tarn en 2025, conformément à l’annonce faite par la cour d’appel de Toulouse le jeudi 26 septembre 2024. Me Alexandre Martin a annoncé que la cour d’appel a récemment pris sa décision, renvoyant ainsi Cédric Jubillar devant la cour d’assises pour répondre de l’accusation d’homicide volontaire sur son épouse. Pour soutenir cette nouvelle convocation de l’artisan plaquiste afin d’aborder la disparition de l’infirmière, Le Parisien a obtenu un document de 71 pages rédigé par la chambre de l’instruction et traitant de cette affaire.

Par conséquent, nos collègues ont signalé deux éléments indiquant qu’il s’était produit « un événement inhabituel » lors de la nuit de la disparition de Delphine Jubillar. Tout d’abord, les lunettes qu’elle portait lors de cette nuit mémorable ont été découvertes « brisées en plusieurs fragments », ce qui laisse supposer un conflit entre les conjoints. Une éventuelle confrontation étayée par deux lésions constatées sur le corps de Cédric Jubillar par un médecin légiste. « Cet aspect est insuffisamment documenté et étant donné le temps écoulé, il ne pourra plus l’être de manière précise, cependant la présence de lésions pourrait être indicative d’une altercation », a souligné l’un des rédacteurs dudit document.

Un autre élément qui a attiré l’attention des rédacteurs de ce document soutenant le recours en appel de Cédric Jubillar est la manière dont la voiture de Delphine était garée. En effet, durant cette nuit mémorable, la Peugeot 207 de la personne aurait modifié sa position de stationnement, selon les dires d’un voisin du couple interrogé. Un déplacement dont la confirmation n’a malheureusement pas été possible, le véhicule n’étant pas pourvu d’un système de positionnement global (GPS). Le seul dispositif de mesure d’activité physique intégré au téléphone portable de Cédric, qu’il portait « presque systématiquement » pendant la nuit, pourrait indiquer un déplacement impliquant une tentative active de retrouver son épouse, à l’intérieur ou à l’extérieur du domicile, comme indiqué dans le document.

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