Le 5 septembre dernier, Gabriel Attal a transmis ses fonctions de Premier ministre à Michel Barnier. Un événement qui aurait été source de mécontentement pour l’ancien locataire de Matignon, comme l’ont rapporté nos confrères du Figaro ce jeudi 26 septembre.
La conclusion d’une attente prolongée. Soixante jours après le second tour des élections législatives ayant abouti à une Assemblée nationale sans majorité, Emmanuel Macron a annoncé le nom de son Premier ministre le 5 septembre dernier. Le chef de l’État a effectivement désigné Michel Barnier pour remplacer Gabriel Attal. Par conséquent, le politicien âgé de 35 ans a cédé la charge de Matignon à l’ancien négociateur principal du Brexit. S’il a arboré un large sourire aux côtés du mari d’Isabelle Barnier, l’ancien collaborateur du chef de l’État n’aurait pas approuvé le comportement de ce dernier, comme l’ont révélé les journalistes du Figaro ce jeudi 26 septembre. D’après leur point de vue, l’ancien Premier ministre demeure contrarié par la manière dont Michel Barnier a tenté de le rabaisser lors de la transmission de ses fonctions à Matignon.
Et cela ne constituerait pas l’unique motif de préoccupation pour l’ancien partenaire de Stéphane Séjourné. Selon le journal, il se pose des questions concernant « l’orientation politique de la nouvelle administration (…) tandis que des personnalités de la droite conservatrice ont été nommées ». Si l’ancien ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin exprime des inquiétudes concernant une éventuelle augmentation des impôts, Gabriel Attal, quant à lui, se préoccuperait « d’une remise en question des droits LGBT et de l’IVG », comme rapporté par Le Figaro. En prenant la tête du gouvernement, Michel Barnier semble ne pas avoir acquis que des soutiens.
Gabriel Attal semble ne pas avoir encore exprimé sa dernière pensée. Actuellement à la tête du groupe parlementaire Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale, l’ex-Premier ministre demeure un fervent soutien du parti du Président de la République. Alors que les responsables politiques entament les discussions concernant l’élection présidentielle de 2027, le député représentant les Hauts-de-Seine a été interviewé à ce sujet par Le Figaro le 18 septembre dernier. « Cependant, certaines personnes estiment que vous êtes le candidat le plus légitime pour envisager de succéder à Emmanuel Macron… », lui a alors souligné la journaliste.
Si la décision ne peut pas encore être prise, le maître de Volta préfère se focaliser sur d’autres projets qui requièrent une attention immédiate. Il a répondu qu’il ne dirait pas qu’il est insensible à cela. Et d’ajouter : « Cela témoigne de la confiance acquise auprès d’une fraction de la population française et de la relation privilégiée établie avec celle-ci ». Un compliment qui le stimule à progresser davantage et à s’investir pleinement dans la promotion des idées qu’il soutient. Cela me confère à la fois la détermination pour l’avenir et l’obligation de ne pas faillir. Il a mentionné qu’il avait une histoire à rédiger avec les Français. Si Gabriel Attal a accédé à l’une des fonctions les plus éminentes du pays à l’âge de 34 ans, devenant ainsi le plus jeune Premier ministre de la Cinquième République, il semble que son parcours politique soit encore prometteur.
