À l’occasion de la sortie du film « Marie-Line et son juge », Michel Blanc sera l’invité sur le plateau d' »En aparté » ce mercredi 11 octobre. Nos confrères de Gala ont pu visionner plusieurs extraits de l’émission dans lesquels il s’est confié sur son adolescence, une période qui a beaucoup touché l’acteur. Il a déclaré : « Ça a été pour moi la pire période probablement de ma vie et pour plein de raisons ». Il était déjà très mal dans sa peau et a dû surmonter une terrible épreuve : « Quand j’ai eu 15 ou 16 ans, j’ai cru que ma mère allait mourir. Elle a eu un cancer très sérieux ». Sa mère a dû subir 80 séances de radiothérapies pour vaincre ce cancer et Michel Blanc se souvient : « Tous les soirs, je l’entendais tousser ». Il pensait alors au pire : « Je me disais : ‘Voilà, ça a gagné les poumons, elle va mourir’. Je n’aimais déjà pas mon adolescence et en plus, elle se terminait peut-être dans la perte de ma mère. Donc, c’était très dur à vivre ».
Fort heureusement, sa maman a pu vaincre ce cancer et est décédée à l’âge de 90 ans. Pour le Journal du Dimanche, Michel Blanc avait également évoqué son enfance modeste : « À ma naissance, mes parents n’avaient pas de réfrigérateur, pas de télé. Pas de salle de bain non plus, on se lavait dans l’évier de la cuisine. Un poêle unique servait à chauffer notre deux-pièces : en hiver, il faisait froid, alors, pour dormir, je portais un pyjama et je superposais les couvertures ». Malgré cela, l’acteur insiste sur le fait qu’il a été heureux » au sein d’une famille formidable ». De jolies confidences pour celui qui a par la suite trouvé le succès.
Mais même s’il a réussi sa carrière, Michel Blanc avoue ne pas avoir été très bon public pour ses propres films. « Des fois, je me dis : ‘ça, c’est réussi.’ Enfin, c’est réussi par rapport à ce que je peux faire. Et parfois, je me dis ‘ça, c’est un peu routinier' », a-t-il expliqué à la présentatrice. Michel Blanc a d’ailleurs été très critique envers l’un de ses premiers « rôles importants » dans le film « La meilleure façon de marcher » de Claude Miller en 1976. Il a révélé : « Je me suis trouvé nul à chier. Je me suis dit que ça ressemble à certains acteurs parfois dans des productions télévisuelles auxquelles je ne crois pas beaucoup. Donc, j’étais assez effondré ».